Et si la valeur du travail intégrait les écosystèmes qui nous soutiennent? 
Avec le soutien de Speculative Future Paris à la Maison de la conversation, les participants ont imaginé ensemble à quoi ressemblerait le travail dans la biorégion Île de France en 2047.
Notre scénario est basé sur la recherche de l'Institut Momentum : Biorégion Ile-de-France 2050.


Notre démarche

Nous partons de l’hypothèse suivante;
Et si la valeur du travail intégrait les écosystèmes qui nous soutiennent ?

Partant du principe que la biorégion semble permettre une gestion soutenable des territoires et une forme de démocratie nouvelle, nous souhaiterions explorer ce concept en le rendant tangible par des objets fictionnels qui le font exister dans la vie quotidienne..
Lors de la préparation de cet atelier nous nous sommes appuyés de travaux de recherche et de prospective pour dessiner les contours de la biorégion Ile de france, au prisme du travail.

Déroulement de l’atelier à la MDC

3 micros récits et 3 artefacts du futur pour explorer des questions que nous nous posons:

Qui organise le temps de travail?  Comment?
Quelle organisation définirait les cadres de production locale?
Comment prendre en compte les ressources du milieu naturel dans le travail?

Vous co-concevrez par petits groupes des récits à partir de ces éléments, guidés  par un canva d’écriture, puis chaque groupe partagera ces idées.

Le grand récit proposé par notre collectif en introduction de l’atelier inspiré par la recherche de l’Institut Momentum

L'île de France a été divisée en huit biorégions, ou comtés, qui se coordonnent politiquement au sein d’un conseil inter-bioregional. Chaque comté possède son propre organe de gouvernance. 
La prise en compte du travail non marchand et non humain dans la comptabilité territoriale ont transformé la valeur liée au travail, profondément changé les mentalités, et permis de favoriser la régénération des écosystèmes locaux.
Cependant, ces efforts restent insuffisants pour satisfaire tous besoins locaux, malgré quelques productions excédentaires.
Les outils productifs ont été adaptés aux besoins de la biorégion, les échanges interrégionaux et mondiaux continuent, pour assurer certaines activités jugées essentielles et inoffensives pour le patrimoine naturel par les comités territoriaux.

Le changement le plus impressionnant est la culture politique du travail, puisque tous les travailleurs reçoivent un salaire à vie comme proposé par Bernard Friot dans les années 10.
Ils ont aussi la responsabilité de la gestion des ressources et des outils de production, cette nouvelle forme du travail ne s'est pas fait sans mal, d’autant plus en Biorégion ïle de France, très dépendante du commerce extérieur et des métiers du service.
Cela implique une nouvelle organisation du travail. 
En effet, les habitants sont régulièrement tirés au sort pour participer aux décisions politiques. Il n’existe plus de politiciens de carrière.

Les habitants, décideurs et acteurs de leur travail, s’emploient à agir pour créer les conditions de vie les plus favorables pour eux, leur environnement et les générations futures.
Le temps consacré au travail à valeur monétaire a diminué, même s’il reste fondamental pour financer les salaires de tous et la sécurité sociale biorégionale.

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